mercredi 2 septembre 2009

"OCEANS" : film de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud


“Un petit poisson, un petit oiseau, S’aimaient d’amour tendre …” nous chantait Juliette Greco en 1966… voilà qui s’accorde bien avec le nouveau film de Jacques Perrin (et Jacques Cluzaud), Océans, dont la sortie est prévue fin janvier 2010.


Après les oiseaux du “Peuple Migrateur”, celui qui aime “toucher le coeur de gens, pour imprimer leur conscience” a décidé de parcourir les mers du monde pour offrir “un témoignage unique sur la fragile beauté d’un monde en voie de disparition

Et cela fait donc plus de 4 ans qu’il travaille, avec ses équipes, sur ce projet. Pour lui d’ailleurs, “on ne peut plus se contenter de rabâcher que les océans sont malades: ils sont quasi condamnés. Une étude publiée récemment (en 2006, ndrl) dans la revue Science prévient que, au rythme où nous les exploitons, l’essentiel de la vie marine aura disparu en 2048. C’est vrai. Les poissons pélagiques des grands fonds, les thons, les sardines… tous sont menacés. 90% des requins ont été décimés. Pourtant, les étals des poissonniers regorgent de marchandises, comme si de rien n’était. Comme si tout allait bien. Sauf que ces poissons ne viennent plus de nos côtes, comme autrefois. Ils ne sont plus le fruit d’une pêche traditionnelle, artisanale, mais le fait d’un ratissage méthodique, perpétré par une industrie. Quel épouvantable gâchis!”

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Note d'intention des réalisateurs du film

“Longtemps, explorateurs et naturalistes ont sillonné les océans à la découverte de nouveaux monde et d’autres formes de vie, naviguant au-dessus d’un univers insoupçonné.


Il y a seulement un demi-siècle, les hommes s’approchaient des étoiles, d’autres glissaient dans la profondeur des océans. Le film “Le Monde du silence” offrait à notre contemplation les premières images de ces proches et inaccessibles territoire et de leurs habitants.


Les fulgurants progrès technologiques, l’appropriation des espaces terrestres et maritimes, la soumission du règne animal confèrent dorénavant à l’espèce humaine un pouvoir absolu.


On n’a jamais tant découvert, on n’a jamais tant agressé qu’aujourd’hui. La trace du génie humain souille rivages et profondeurs.


L’exploitation systématique et irraisonnée des océans allonge inéluctablement le cortège funèbre des animaux disparus. Aucun animal ne se dressera pour sa survie. Les cris des espèces menacées resteront inaudibles.


A quoi rêveront et que dessineront nos enfants si disparaissent les baleines et les dauphins?


Rien ne serait plus inhumain qu’un monde où il n’existerait plus que des êtres humains.


Eviter le désastre est encore possible. Il y a urgence.


Avec le film Océans, Galatée a fait le choix de l’émerveillement par la force et la spendeur des images. Sensibiliser par l’émotion qui, seule, imprègne la mémoire.


Océans, c’est éprouver l’harmonie primitive qui règne dans le dernier territoire sauvage de la planète en s’immergeant dans une mer foisonnante de vie.


Océans, c’est accompagner les créatures de la mer dans leurs déplacements, leurs mouvements. C’est nager à leurs côté après avoir volé avec les oiseaux du “Peuple Migrateur”.


Océans, c’est s’enfoncer au coeur de la tempête jusqu’à ce que ciel et mer se confondent. C’est s’accrocher au bateau dans le pont disparaît sous un linceul d’écume. C’est s’élever dans l’oeil du cyclone jusqu’à la stratosphère où, dans le silence sidéral, les satellites observent la planète.


Pour montrer l’océan comme il ne l’a jamais été, il était nécessaire d’inventer de nouveaux cinématographiques: caméras haute définition dont les courbes de contraste (hypergammas) ont été spécialement conçues pour la lumière en milieu sous-marin; torpille (Jonasà pour accompagner les grands coureurs d’océan à pleine vitesse; mini-hélicoptère avec caméra 35 mm à horizon artificiel; engin sous-marin de travelling à propulsion électrique; grue marinisée à tête gyro-stabilisée (Thétys) pour filme par grosse mer au ras des flots… Autant d’innovations pour offrir un regard renouvelé sur “ce territoire des autres” en étant poisson parmi les poisson.


C’est quatre années de tournage sous toutes les latitudes d’équipe de prises de vie sous-marines, terrestres et aériennes qui bénéficient de l’aide de scientifiques et de centres océanographiques du monde entier.


Océans, c’est prendre le temps de recherche les espèces les plus emblématiques et les plus mystérieuses dans ls sites les plus secrets de l’océan. Océans se veut symphonie naturelle où les accents et couleurs d’une faune sauvage apparaissent en toute liberté.


Océans veut créer une émotion commune afin que l’espérance de chacun devienne universelle.”


Jacques Perrin et Jacques Cluzaud


Réalisateurs.”




Lien utile : le site du film



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