vendredi 25 juillet 2008

Regard sur les AMAP d'ailleurs : VANNES


Morbihan

Amap. Manger bio en soutenant un producteur local

Ambiance animée ce jeudi après-midi dans une petite bâtisse au fond d’un jardin, à Saint-Avé.
Chaque semaine, c’est le même rituel.
Des membres de l’Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) du pays de Vannes pèsent tomates, concombres, salades et pommes de terre avant de les répartir dans trente paniers.
Des paniers équitablement garnis destinés aux familles membres de l’association.

Découvrir de nouveaux légumes

« Elle a été créée en juillet 2007, explique Sébastien Namèche.
Nous soutenons une agriculture respectueuse de l’environnement - donc bio -, du producteur et du consommateur ».
Les adhérents de l’Amap ont ainsi passé un accord avec David Hoarau, un producteur bio de Surzur.
« Nous donnons une avance à David Hoarau tous les quatre mois.
Celui-ci nous apporte sa production chaque semaine », explique Sébastien Namèche.
La production hebdomadaire est ensuite partagée entre les membres de l’association.
Chaque panier de légumes hebdomadaire revient à environ 15 €.
« Ça reste moins cher que les tarifs pratiqués dans les marchés bio », juge Nolwenn, l’épouse de Sébastien Namèche.
Reste que dans le cadre d’une Amap, le consommateur ne choisit pas ses produits.
« Mais ça permet de découvrir de nouveaux légumes ! Comme le patidou, une variété de courge », ajoute Sébastien Namèche. « Et si on n’aime pas tel ou
tel légume, il y a toujours la possibilité de s’arranger entre nous », souligne Nolwenn.

Six personnes sur liste d’attente

« Le principe de l’Amap m’a plu dès le début, sourit David Hoarau. Ça me fait un chiffre d’affaires régulier.
Je peux travailler au fur et à mesure, en sachant que je n’aurai pas de pertes ».
« Le principe de l’Amap fonctionne bien ici », souligne Sébastien Namèche.
« Nous avons environ six personnes sur liste d’attente », continue-t-il.
Un chiffre en diminution notamment depuis la création d’une autre Amap à Arradon, au début du mois de juillet.

Le Télégramme.com



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