jeudi 24 mai 2007

Les photos de la visite à la ferme de Jean-Philippe

Le 12 mai, un bon moment de partage... autour d'un non moins bon goûter.
















Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir.

lundi 21 mai 2007

La surprise du panier de cette semaine


Et voilà les magnifiques cerises que nous a apportées Jean-philippe.

Histoire de la CERISE :

Les populations européennes connaissaient et consommaient depuis au moins le IVe millénaire av. J.-C., une variété de cerise autochtone, celle du merisier sauvage. La sélection permettant peu à peu de sélectionner ceux aux fruits les plus gros et les plus sucrés, les plus précoces ou les plus succulents.

Le grand gastronome romain Lucullus est le premier à en avoir parlé. Selon la légende il aurait rapporté la « perle rouge » à Rome au retour de sa campagne contre le roi du Pont Mithridate VI (vers 70 av. J.-C.). Considérant que certaines variétés de cerise moderne sont originaires d'Asie mineure, cela peut être vraisemblable.
Par ailleurs le nom italien de la cerise, ciliegia rappelle effectivement le nom de la région de Cilicie, en Asie mineure. Cependant le cerisier était déjà connu des Grecs qui le nommaient kerasion, d'après Kérésoum.

Une autre explication est donnée par Jules Verne dans un ouvrage peu connu "Kéraban-le-Têtu". Alors que ses héros longent la mer Noire en direction d'Istanbul, ils passent par une ville nommée Kérésoum où « le cerisier abonde ». Il mentionne que le bois de ces arbres est aussi utilisé pour faire des pipes. C'est de cette région, ajoute-t-il, que Lucullus envoya les premiers cerisiers à Rome pour qu'ils y soient acclimatés.

En France, il fut cultivé pour le commerce dès le haut moyen-âge, ses fruits délicats et sucrés étaient appréciés, mais aussi son bois, à la texture et à la finesse délicate. Cependant c'est à Louis XV, qui aimait beaucoup ce fruit, que l'on doit l'optimisation et la culture intensive du cerisier moderne.

Les bienfaits de la CERISE :

La cerise est le plus sucré des fruits rouges et donc aussi le plus énergétique : elle fournit environ 68 kcal/100 g. A noter que les variétés "acides" (amarelle, griotte), surtout utilisées en produits transformés (conserves au sirop ou à l'eau-de-vie, fruits confits, confitures), sont moins sucrées et donc un peu moins caloriques.

Une portion de 125 g de cerises permet de couvrir 20 à 30 % de l'apport quotidien recommandé en vitamine C et 25 % de l'apport quotidien recommandé de provitamine A, ou carotène. Ces vitamines ont des propriétés anti-oxydantes, c'est-à-dire qu'elles limitent les effets néfastes des radicaux libres sur les cellules.

Riches en eau et en potassium (250 mg/100 g), les cerises ont des propriétés diurétiques et leurs fibres stimulent le fonctionnement intestinal.
Pour une meilleure digestion, il est conseillé de bien les mastiquer et de ne pas boire trop d'eau en même temps. Sinon, dégustez-les cuites : leurs fibres sont alors très attendries.

Enfin, sachez qu'une étude réalisée aux États-Unis a montré que le jus de cerise joue un rôle anti-bactérien, qu'il peut neutraliser l'activité enzymatique aboutissant à la formation de plaque, prélude à la carie dentaire...

Conservation :

Conservez les cerises une journée dans une corbeille de fruits à l'abris de la chaleur, ou bien pas plus de deux jours dans le bac à légume du réfrigérateur. Dans ce cas, sortez-les au moins 30 minutes avant de les consommer.
Les cerises se congèlent très bien : lavées, égouttées, équeutées et dénoyautées, nature ou recouvertes d'un sirop de sucre.
Pour dénoyauter plus facilement les cerises, faites-les tremper une heure dans une eau glacée après les avoir équeutées.


Consommation :

Consommez-les rapidement pour profiter de tout leur jus et de tout leur sucre. Il n'y a rien de meilleur que de croquer dans un fruit frais...
Les cerises font aussi de très bonnes pâtisseries : tartes, clafoutis, soufflés. Pensez également à en mettre dans vos compotes, salades de fruits et coupes glacées.

Les cerises à la liqueur se marient très bien avec le chocolat, comme dans le délicieux gâteau Forêt Noire.
En plat chaud, les cerises servent à confectionner des soupes typiques en Alsace et en Allemagne ; elles servent aussi d'accompagnement pour le gibier et le canard.

Parmi les liqueurs et les alcools à base de cerises, les plus connus sont : le kirsch d'Alsace, le guignolet d'Anjou, le ratafia de Provence, le cherry anglais et le marasquin d'Italie.
On fait aussi du vin de cerises avec du jus de cerise fermenté.

Enfin, les queues de cerises et les fleurs de cerisiers séchées s'emploient en infusion.




samedi 19 mai 2007

La lettre de mon Moulin


Bulletin d'informations du 21 mai 2007

Cette semaine le panier contiendra :
- Courgettes
- Salades
- Petits pois
- Fèves
- Oignons blancs

- Radis
- Persil plat

- Carottes

- Quelques fraises : youpi !

Une recette pour les petits (et grands) enfants :
Soupe de courgettes à la vache qui rit



Pour 4 personnes :

- 6 petites courgettes
- 1 oignon
- 1/2 litre de bouillon de volaille
- 1 peu de persil plat
- 4 portions de "vache qui rit"


1. Faites revenir l’oignon émincé dans un peu d’huile d’olive,
2. Une fois doré, ajoutez-y les courgettes coupées en cubes (avec leur peau), le persil et le bouillon de volaille.
3. Portez à ébullition puis faites cuire 10-15 minutes.
4. Hors du feu ajoutez les portions de "vache qui rit" puis passez au mixer.
5. Dégustez

Petit résumé sur les fèves

Lors de la visite de la ferme beaucoup ont demandé comment on pouvait préparer les fameuses fèves. Alors voici un petit résumé de ce que j’ai retenu (n’hésitez pas à me corriger si je commets des erreurs).

Préparation :

Il faut écosser les fèves puis enlever la peau qui entoure chaque grain. Si nécessaire (en fin de saison lorsque les fèves sont plus sèches) on peut ébouillanter les grains pour que cela soit plus facile.



Dégustation :

- A manger crues avec un peu de sel

- En soupe (avec pomme de terre, tomates, oignons, lardons) en morceaux ou mixée

- En « fricot » (avec pomme de terre nouvelles, carottes, salades, petits pois, oignons, lardons) les lardons sont grillés puis on y ajoute les légumes et on cuit à l’étouffée

...

Quelques liens vers intéressants :

http://www.supertoinette.com/fiches_recettes/fiche_feve.htm

http://www.epicurien.be/recettes/fruits-legumes/feves/recettes-aux-feves.asp

http://gourmet.ifrance.com/feve.htm


Clafoutis aux fèves

Pour 4 personnes :
- 350 g de fèves
- 6 oeufs
- 20 cl de lait entier
- 1 cuillère à soupe de farine
- 60 g de parmesan râpé
- 10 g de beurre
- 3 branches de basilic (ou autre herbe au choix)
- 10 morceaux de tomates séchées
- sel, poivre

1/ Beurrer un plat à gratin et y répartir les fèves.
Préchauffer le four à 180°C.

2/ Battre les oeufs avec le lait, ajouter la farine en pluie et fouetter.

3/ Ajouter le fromage râpé, le basilic ciselé, les tomates séchées en petits morceaux, puis saler et poivrer.

4/ Verser sur les fèves et faire cuire 40 minutes environ.

Pour finir ... Servir chaud, tiède ou froid selon les goûts. Moi je préfère chaud.

vendredi 18 mai 2007

Qui a envie de manger des fraises d'Espagne ?


Pac Claude-Marie Vadrot - Politis jeudi 12 avril 2007

On ne peut pas manger des fraises à l'année.
Proverbe québécois


D'ici à la mi-juin, la France aura importé d'Espagne plus de 83 000tonnes de fraises. Enfin, si on peut appeler «fraises » ces gros trucs rouges, encore verts près de la queue car cueillis avant d'être mûrs, et ressemblant à des tomates. Avec d'ailleurs à peu près le goût des tomates... Si le seul problème posé par ces fruits était leur fadeur, après tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d'avoir acheté un produit qui se brade actuellement entre deux et trois euros le kilo sur les marchés et dans les grandes surfaces, après avoir parcouru 1 500 km en camion. À dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 16 000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en CO2 et autres gaz d'échappement. Car la quasi-totalité de ces fruits poussent dans le sud de l'Andalousie, sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du
Guadalquivir, l'une des plus fabuleuses réserves d'oiseaux migrateurs et nicheurs d'Europe.
Il aura fallu qu'une équipe d'enquêteurs du WWF-France s'intéresse à la marée montante de cette fraise hors saison pour que soit révélée l'aberration écologique de cette production qui étouffe la fraise française (dont une partie, d'ailleurs, ne pousse pas dans de meilleures conditions écologiques). Ce qu'ont découvert les envoyés spéciaux du WWF, et que confirment les écologistes espagnols, illustre la mondialisation bon marché.
Cette agriculture couvre près de six mille hectares, dont une bonne centaine empiètent déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national. Officiellement, 60 % de ces cultures seulement sont
autorisées ; les autres sont des extensions « sauvages » sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes. Les fraisiers destinés à cette production, bien qu'il s'agisse d'une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année.
Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont placés en plein été dans des frigos qui simulent l'hiver, pour avancer leur production. À l'automne, la terre sableuse est nettoyée et stérilisée, et la microfaune détruite avec du bromure de méthyl et de la chloropicrine. Le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d'ozone, signé en 1987 (dernier délai en 2005) ; le second, composé de chlore et d'ammoniaque, est aussi un poison dangereux : il bloque les alvéoles pulmonaires. Qui s'en soucie ?
La plupart des producteurs de fraises andalouses emploient une main-d'oeuvre marocaine, des saisonniers ou des sans-papiers sous-payés et logés dans des conditions précaires, qui se
réchauffent le soir en brûlant les résidus des serres en plastiquerecouvrant les fraisiers au coeur de l'hiver...
Un écologiste de la région raconte l'explosion de maladies pulmonaires et d'affections de
la peau.
Les plants poussent sur un plastique noir et reçoivent une irrigation qui transporte des engrais, des pesticides et des fongicides. Les cultures sont alimentées en eau par des forages dont la moitié ont été installés de façon illégale. Ce qui transforme en savane sèche une partie de cette région d'Andalousie, entraîne l'exode des oiseaux migrateurs et la disparition des derniers lynx
pardel, petits carnivores dont il ne reste plus qu'une trentaine dans la région, leur seule nourriture, les lapins, étant en voie de disparition. Comme la forêt, dont 2 000 hectares ont été rasés pour faire place aux fraisiers.
La saison est terminée au début du mois de juin. Les cinq mille tonnes de plastique sont soit emportées par le vent, soit enfouies n'importe où, soit brûlées sur place. Et les ouvriers agricoles sont priés de retourner chez eux ou de s'exiler ailleurs en Espagne.
Remarquez : ils ont le droit de se faire soigner à leurs frais au cas où les produits nocifs qu'ils ont respiré ...
La production et l'exportation de la fraise espagnole, l'essentiel étant vendu dès avant la fin de l'hiver et jusqu'en avril, représente ce qu'il y a de moins durable comme agriculture, et bouleverse ce qui demeure dans l'esprit du public comme notion de saison.
Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc, où les industriels espagnols de la fraise commencent à s'installer. Avant de venir de Chine, d'où sont déjà importées des pommes encore plus traitées que les pommes françaises...

A propos des BIO-carburants



Antoinette attire votre attention sur un article paru sur le site de l'Association Kokopelli
.
L'Association Kokopelli a été créée, durant le printemps 1999, pour reprendre le flambeau de Terre de Semences qui oeuvrait, depuis 1994, à la protection de la biodiversité et à la production et distribution de semences issues de l'agriculture biologique et biodynamique.

http://www.kokopelli.asso.fr/

Voici le début de ce long article :

Mettez du sang dans votre moteur! La tragédie des nécro-carburants

Campagnes d'intoxication

Au Salon de l'Agriculture 2007, une partie du hall 2 s'était transformée en salon de l'automobile! Ils étaient tous là, Peugeot, Ford, Renault, etc. Avec des grosses planètes qui pendaient du plafond et des petites fleurs peintes sur les portières des voitures. Emouvant: ils clament haut et fort qu'ils vont sauver la planète avec l'éthanol et les huiles de colza! Les grands slogans sont lancés: biodiesels, biocarburants, or vert, carburants verts, "le carburant qui voit la vie en vert"... L'édition spéciale Ford des Cahiers de l'Automobile titre "Bio-Carburants", Bio faisant 7 cm de hauteur et carburants faisant 1,5 cm de hauteur: les grands pièges de la sémantique pour endormir le peuple. Le même magazine en page 7 titre "le bio en 40 questions". Quel "bio"? Est ce une nouvelle abréviation pour "biocarburant"? Plus l'intoxication est grosse, mieux elle passe! Pourquoi se gêner? Les 40 questions sus-dites concernent les agro-carburants et nous apprenons que l'éthanol ne se boit pas (aucun risque d'accroître l'alcoolisme dans ce pays!), que l'utilisation des pesticides baisse depuis 10 ans (témoin l'accélération du nombre de cancers!) et que la baguette de pain ne va pas augmenter! Il est vrai que si la baguette augmentait de 100 % comme la tortilla au Mexique, les Français tortilleraient du nez. Il ne faut mieux pas toucher à la baguette! Nous apprenons également que les carburants végétaux n'ont pas été développés plus tôt parce que "le contexte économique, politique, énergétique n'était pas jusqu'ici favorable". En clair, parce que les pétroliers ne l'avaient pas encore décidé! Mais le contexte politique a évolué. Un candidat présidentiable propose même en France une "pastille bleue", bleue comme la Terre (vue de très haut, sinon, c'est moins bleu!) pour favoriser les véhicules au "biocarburant" avec une petite ristourne au péage et des stationnements gratuits. C'est bien mignon, tout cela! L'attribution du terme "bio" pour les nécro-carburants gagne en tout cas du terrain rapidement. Cela nous rappelle le syndrome des yoghourts de chez Danone. On trouve sur internet des publicités pour Volvo "Volvo fera du sport bio" ou pour Ford "Ford et Europcar roulent pour le bio!" ou pour Saab "300 chevaux écologiques". Certaines voitures roulant au carburant végétal ont même la mention "bio" peinte sur la carrosserie. C'est le coup de grâce pour l'agriculture bio, d'autant plus que la pression des lobbies à Bruxelles cherche à imposer une agriculture bio de "seconde génération" avec une pincée de pesticides par-ci et une demi-pincée de chimères génétiques par-là! Les cahiers de charge de l'agro-bio sont en passe de devenir des cahiers de décharge! Pinçons-nous le nez. L'industrie de l'automobile s'auréole, ad nauseam, d'une surenchère de slogans verdoyants. Saab vante une de ses voitures avec le logo suivant "Les forces de la nature auront toujours besoin de s'exprimer. Libérons-les." Koenigsegg présente une voiture comme "sa fleur à la tige puissante". Les rallyes deviennent "bios". Les voitures et les pneus "écolos". Les voitures deviennent "propres". C'est la "passion verte". Etc.

La suite, vous pourrez la lire sur :

http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_news.cgi?id_news=90


Une pétition tourne pour demander un moratoire sur les agro-carburants.
Encore un combat qui tourne autour des OGM mais pas que... allez donc
sur le site :


http://www.moratoire-agro-carburants.com/

mardi 15 mai 2007

Livraison de compotes de fruits

Il y a quelques temps nous avions reçu une information à propos "des fruits rouges du lagopède", par Bernard Meyssonnier, producteur de petits fruits rouges et céréales (Agriculure Biologique).

Cliquer sur le texte pour l'agrandir.

Antoinette a reçu un message de Bernard Meyssonnier.
Le voici :
Suite à nos appels téléphoniques, je peux vous proposer en accord avec par Philippe Bilocq une livraison lors de son prochain passage (en attendant de vous livrer avec le miel d'aline Bonnabel en septembre). A cette époque de l'année mon stock de confitures est épuisé, restent les compotes sans sucre (100%purées de fruits) en pot de 450 g dans les parfums suivants :
- purées de pommes poires
- purées de pommes coings
- purées de pommes cassis
- purées de pommes framboises
- purées de pommes myrtilles
- purées de pommes églantines
- purées de pommes mûres
- purées de poires framboises
- purées de poires-coings
- purées de coings
prix de vente pour l'amap : 3 euros le pot pour tous les parfums
également disponible la petite épeautre : 3 euros les 500 g
N'ayant pas de contrat avec les adhérents de votre amap, comment se passe le règlement ?
Pour se connaître et présenter notre ferme et ses produits, je propose une visite de l'exploitation à 1 ou 2 représentants de votre amap car il est difficile pour moi de me rendre chez vous
La vente de produits frais (fraises, framboises...) reste pour moi très locale, une expédition en frais ne semble pas cohérente dans l'esprit de fonctionnement des amap (soutien aux paysans locaux, éviter les couts énergétiques de transport).
Je reste à votre écoute pour la suite à donner et vous remercie d'avance de votre appel.
Bernard Meyssonnier.


Courgettes bolognaises



Ingrédients
(pour 4 personnes) :


- 1 kg de courgettes
- 500 g de viande hachée

- oignons
- 400 g de coulis de tomates ou tomates fraîches ou tomates pelées au jus
- ail, persil

- sel et poivre

- piment
- gruyère râpé ou parmesan

Préparation :

- Couper les courgettes en rondelles et les faire cuire 10 à 15 mn à la vapeur.
- Pendant ce temps, faire revenir les oignons et la viande hachée dans un peu de matière grasse .

- Ajouter le coulis de tomate, l'ail, le persil, le sel et le poivre, le piment.

- Laisser cuire encore 5 mn.

- Mélanger le tout.
- Facultatif : saupoudrer de gruyère râpé ou de parmesan.

Le panier de la semaine


Ne sont-ils pas beaux nos légumes ?

lundi 14 mai 2007

La visite à la ferme Laget


QUELLE BELLE APRES-MIDI A LA FERME LAGET !

Les arrivées se sont étirées sur plus d'une heure : embouteillages à la sortie de Marseille, et ... recherche de la ferme ... Pourtant j'avais attrapé un coup de soleil en affichant les 3 pancartes de signalisation, que bien peu ont vues ...! A revoir, donc…

Toujours autant de gentillesse dans l'accueil de nos fermiers de famille, et nous avons apprécié également la valeur de leur travail : papa Laget sur son tracteur dans la poussière en plein soleil, pour que nos paniers soient bien remplis d'excellents légumes. Bravo pour les nouveaux tunnels aérés pour accélérer la maturité et ... permettre aux abeilles de favoriser la floraison.

Bientôt les fraises (certains gourmands n'ont pas pu résister !), les pommes de terre nouvelles, et tous les autres légumes de saison et du terroir. Les enfants, nombreux, ont eu l'air de bien apprécier cette visite, et tout ce qu'ils ont vu (libellule, chiots, en plus des plantes.) et appris. Quant à nos 3 tout jeunes AMAPiens, leurs sourires ont réjoui toute l'assemblée.

Bonne nouvelle:plus besoin de désherbage ! Une nouvelle machine passe entre les rangées...

Mais nous pourrons encore participer à des « ateliers de jardinage », si le coeur nous en dit, et si JP nous en prie...

Nous avions de quoi manger et boire pour tout un régiment ! Et tout était délicieux : tartes aux fraises, aux pommes, aux poires, gâteaux au sucre, aux pommes, cake aux olives , de fabrication maison! Et quelques autres gauffres au miel, et boissons diverses ! J'espère avoir mis l'eau à la bouche des malheureux qui n'ont pas pu se joindre à nous ! Ce sera pour la visite de rentrée…


Il faudrait que notre groupe de 80 adhérents se montre davantage concerné, non ?

Et pas seulement pour la visite... Même le blog reste vide de réponses... Ce qui désepère la fervente militante associative que je suis. Comment faire vivre la « démocratie participative » dans notre AMAP ? Nous aurons très bientôt une AG de l'AMAP, pour une orientation de regroupement, nouvelle, en réponse au voeu de bon nombre d'entre nous. Après notamment notre « exclusion » de la structure actuelle, et les passes juridiques indipensables pour y remédier. Et dont la nième AG , sous contrôle de l'administrateur, est annoncée pour septembre. Avec les nouveaux statuts, mais avec l'expérience des 4 précédentes, on peut se demander : qu'y faire ? Pour quels résultats??

Sur Marseille, certains tentent de sauver leur pouvoir (si petit !) en faisant bande à part, mais quel poids à si peu ? Se réserver les cotisations pour une activité locale: est-ce une réponse adaptée à la croissance du nombre des AMAP ? à la déliquescence d'Al. Provence ?? Sur quelle éthique fédératrice?

Et avec quelle démocratie? Avec quels soutiens ?? Cette dérive ne vous semble-t-elle pas sans avenir ?

J'espère de nombreux avis !

Amitiés AMAPiennes.

Antoinette


dimanche 13 mai 2007

La lettre de mon Moulin


Bulletin d'informations du 14 mai 2007


Des nouvelles de la ferme :

Bonjour à tous les amapiens.

Cette semaine on plante la deuxième partie des « légumes à ratatouille » : tomates, aubergines, poivrons…

Bientôt, du basilic embaumera aussi nos cuisines.

Pour ceux qui n’ont pas eu le plaisir de visiter la ferme samedi, il y aura quelques clichés sur le blog …
De bien belles serres… et terres qui nous laissent présager de jolis paniers pour cet été.
A bientôt.

Amitiés amapiennes.




Le panier de la semaine :

- courgettes
- artichauts
- salades
- petits pois
- fèves
- radis
- persil
- oignons fanes et coupés


samedi 12 mai 2007

Création d'une nouvelle AMAP


Une nouvelle AMAP vient de se créer au 210, avenue des Chartreux à Marseille.
La distribution se fera tous les vendredis entre 18 h 30 et 19 h 30 à partir du vendredi 18 mai.
Contact : Nicole GIRAUDI : 04 91 85 50 98
Il reste quelques places disponibles...

vendredi 11 mai 2007

Potage aux cosses de petits pois

Pour 4 personnes:

- Les cosses de 1 kg de petits pois
- 3 pommes de terre
- 3 oignons
- 1,5 litre d'eau
- quelques feuilles de menthe
- sel, poivre.

Lavez les cosses, ôtez la queue et hachez-les.

Pelez les pommes de terre et les oignons , émincez-les.

Couvrez le tout d'eau, joignez les feuilles de menthe, assaisonnez.

Faites cuire le tout pendant 45 mn (15 mn en autocuiseur).

Passez au mixeur puis au tamis, vérifiez l'assaisonnement.

Servez à volonté avec un oeuf poché, une chiffonnade de laitue, quelques croûtons frits et des feuilles de menthe.

La cuisson des oeufs pochés doit se faire au dernier moment.

mercredi 9 mai 2007

Artichauts à la barigoule


Les artichauts dits à la barigoule étaient autrefois grillés à la braise avec du sel, du poivre et de l'huile d'olive.
Bien avant on cuisait déja les champignons de cette façon.
Barigoule était en provencal le nom donné aux champignons. Les choses ont depuis bien changé...

Ingrédients :

* artichauts
* lardons fumés : 120 g
* tomates : 3
* oignon : 1
* gousse d'ail : 1
* vin blanc sec : 20 cl
* beurre : 50 g
* sel, poivre


Préparation :

Arrachez les tiges des artichauts et lavez-les.

Coupez les feuilles à mi-hauteur puis coupez-les en deux dans le sens de la longueur et ôtez le foin avec un petit couteau pointu.

Faites fondre la moitié du beurre dans une cocotte et faites-y revenir rapidement les artichauts à feu vif.

Salez, poivrez et réservez.

Plongez les tomates quelques secondes dans une casserole d'eau bouillante puis pelez-les, épépinez-les et coupez-les en gros dés.

Pelez l'oignon et l'ail, émincez-les.

Faites revenir les lardons, l'oignon et l'ail avec le beurre restant, ajoutez les tomates, salez, poivrez et laissez mijoter 3 à 4 min.

Garnissez chaque demi-artichaut de cette farce, mettez-les dans une cocotte, mouillez avec le vin blanc et laissez mijoter 1 heure.


Astuces :
Ne coupez pas les queues des artichauts avec un couteau, mais arrachez-les plutôt.
De cette façon, les fibres qui garnissent le coeur partiront avec la queue, l'artichaut sera plus goûteux.

Visite de la ferme de Jean-Philippe Laget




La visite de la ferme aura donc lieu samedi 12 mai à partir de 14h30.
Voici le plan et quelques explications pour s' y rendre.
Cliquer sur le plan pour l'agrandir.

En venant de Marseille :
- Prendre la route de St Zacharie jusqu'au panneau "Moulin de Redon".
- Au magasin de primeurs, profiter de la visibilité et de l'espace pour tourner à gauche et revenir sur ses pas jusqu'au deuxième chemin à droite (bithumé au début), avant la glissière de sécurité.
-Il y aura une indication sur le pylone en béton.

Si durant la visite quelqu'un pouvait prendre des photos numériques, cela me permettrait de les insérer ensuite sur notre blog pour que tout le monde puisse en profiter. Merci par avance !
En espérant que le soleil soit de la partie...


vendredi 4 mai 2007

Bienvenue

Quelques rappels :


Chers AMAPiens,
Ce serait sympa de répondre TRES VITE à l'enquête, pour que je puisse prévoir les livraisons avec .... les ( nouveaux ) coordinateurs, sur lesquels nous comptons tous pour avoir de bo,ns produits, n'est-ce pas? Mais ... il ne faut pas toujours compter ... sur les autres ! Alors, merci par avance, au non de tous, aux gentils volontaires !
Pour le 7: émargements : Valérie Melikian et ??????
lettre : Flandin
RAPPEL IMPORTANT:
12 MAI A PARTIR DE 14 H 30 : VISITE DE LA FERME LAGET.

Merci de vous INSCRIRE


-NOM

-NOMBRE

-PLACES VOITURE
disponibles /demandées

-PARTICIPATION
salé/sucré/boisson