lundi 21 mai 2007

La surprise du panier de cette semaine


Et voilà les magnifiques cerises que nous a apportées Jean-philippe.

Histoire de la CERISE :

Les populations européennes connaissaient et consommaient depuis au moins le IVe millénaire av. J.-C., une variété de cerise autochtone, celle du merisier sauvage. La sélection permettant peu à peu de sélectionner ceux aux fruits les plus gros et les plus sucrés, les plus précoces ou les plus succulents.

Le grand gastronome romain Lucullus est le premier à en avoir parlé. Selon la légende il aurait rapporté la « perle rouge » à Rome au retour de sa campagne contre le roi du Pont Mithridate VI (vers 70 av. J.-C.). Considérant que certaines variétés de cerise moderne sont originaires d'Asie mineure, cela peut être vraisemblable.
Par ailleurs le nom italien de la cerise, ciliegia rappelle effectivement le nom de la région de Cilicie, en Asie mineure. Cependant le cerisier était déjà connu des Grecs qui le nommaient kerasion, d'après Kérésoum.

Une autre explication est donnée par Jules Verne dans un ouvrage peu connu "Kéraban-le-Têtu". Alors que ses héros longent la mer Noire en direction d'Istanbul, ils passent par une ville nommée Kérésoum où « le cerisier abonde ». Il mentionne que le bois de ces arbres est aussi utilisé pour faire des pipes. C'est de cette région, ajoute-t-il, que Lucullus envoya les premiers cerisiers à Rome pour qu'ils y soient acclimatés.

En France, il fut cultivé pour le commerce dès le haut moyen-âge, ses fruits délicats et sucrés étaient appréciés, mais aussi son bois, à la texture et à la finesse délicate. Cependant c'est à Louis XV, qui aimait beaucoup ce fruit, que l'on doit l'optimisation et la culture intensive du cerisier moderne.

Les bienfaits de la CERISE :

La cerise est le plus sucré des fruits rouges et donc aussi le plus énergétique : elle fournit environ 68 kcal/100 g. A noter que les variétés "acides" (amarelle, griotte), surtout utilisées en produits transformés (conserves au sirop ou à l'eau-de-vie, fruits confits, confitures), sont moins sucrées et donc un peu moins caloriques.

Une portion de 125 g de cerises permet de couvrir 20 à 30 % de l'apport quotidien recommandé en vitamine C et 25 % de l'apport quotidien recommandé de provitamine A, ou carotène. Ces vitamines ont des propriétés anti-oxydantes, c'est-à-dire qu'elles limitent les effets néfastes des radicaux libres sur les cellules.

Riches en eau et en potassium (250 mg/100 g), les cerises ont des propriétés diurétiques et leurs fibres stimulent le fonctionnement intestinal.
Pour une meilleure digestion, il est conseillé de bien les mastiquer et de ne pas boire trop d'eau en même temps. Sinon, dégustez-les cuites : leurs fibres sont alors très attendries.

Enfin, sachez qu'une étude réalisée aux États-Unis a montré que le jus de cerise joue un rôle anti-bactérien, qu'il peut neutraliser l'activité enzymatique aboutissant à la formation de plaque, prélude à la carie dentaire...

Conservation :

Conservez les cerises une journée dans une corbeille de fruits à l'abris de la chaleur, ou bien pas plus de deux jours dans le bac à légume du réfrigérateur. Dans ce cas, sortez-les au moins 30 minutes avant de les consommer.
Les cerises se congèlent très bien : lavées, égouttées, équeutées et dénoyautées, nature ou recouvertes d'un sirop de sucre.
Pour dénoyauter plus facilement les cerises, faites-les tremper une heure dans une eau glacée après les avoir équeutées.


Consommation :

Consommez-les rapidement pour profiter de tout leur jus et de tout leur sucre. Il n'y a rien de meilleur que de croquer dans un fruit frais...
Les cerises font aussi de très bonnes pâtisseries : tartes, clafoutis, soufflés. Pensez également à en mettre dans vos compotes, salades de fruits et coupes glacées.

Les cerises à la liqueur se marient très bien avec le chocolat, comme dans le délicieux gâteau Forêt Noire.
En plat chaud, les cerises servent à confectionner des soupes typiques en Alsace et en Allemagne ; elles servent aussi d'accompagnement pour le gibier et le canard.

Parmi les liqueurs et les alcools à base de cerises, les plus connus sont : le kirsch d'Alsace, le guignolet d'Anjou, le ratafia de Provence, le cherry anglais et le marasquin d'Italie.
On fait aussi du vin de cerises avec du jus de cerise fermenté.

Enfin, les queues de cerises et les fleurs de cerisiers séchées s'emploient en infusion.




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