vendredi 29 février 2008

RECETTE : Potée de chou vert


pour 4 personnes


Chou vert frisé : 1
Oignons : 2
Navets : 2
Lardons : 20 g
Laurier : 1 feuille
Bouillon de bœuf : 1 cube
Sel, poivre

Détachez les feuilles du chou.
Lavez-les.
Enlevez les plus grosses côtes.
Coupez les feuilles en fines lanières.
Faites bouillir de l'eau salée dans une grande casserole.
Plongez-y le chou pendant 4 minutes.
Égouttez-le.
Pressez-le entre vos mains pour éliminer un maximum d'eau.
Épluchez les oignons et les navets.
Ciselez l'oignon.
Coupez les navets en quatre.
Dans une cocotte, faites blondir les lardons et l'oignon en remuant sans arrêt.
Ajoutez le chou blanchi, les navets et la feuille de laurier.
Diluez le cube de bouillon de bœuf dans 1 grand verre d'eau chaude.
Ajoutez-le.
Mélangez bien.
Laissez mijoter au moins 1 h 1/2 en mélangeant régulièrement.
Rectifiez l'assaisonnement en cours de cuisson.
Poivrez bien.
Rajoutez éventuellement un peu d'eau.
Servez bien chaud.

mercredi 27 février 2008

mardi 26 février 2008

L'image du jour



Pourquoi les prix des produits alimentaires flambent-ils ?


Cet article est extrait du blog du MODEF de la région PACA.



Les prix des produits alimentaires affichés dans les grandes surfaces ont grimpé en moyenne de 2,39% en janvier, selon une étude du cabinet Nielsen Panel International. Il s'agit de la
quatrième hausse mensuelle consécutive, mais également de la plus forte, les prix de l’alimentation ayant déjà augmenté de 0,7% en octobre, de 0,43% en novembre et de 1,42% en décembre, avec notamment une forte augmentation du prix du pain (+7,1%). Depuis le mois de septembre dernier ce mouvement ininterrompu de valse des étiquettes représente une hausse moyenne supérieure à 5%, touchant de nombreux produits de première nécessité, en particulier ceux à base de lait ou de céréales. D’après 60 millions de consommateurs, la moitié des produits
alimentaires ont enregistré une envolée des prix comprise entre 5 et 48% sur cette période. Selon l’Insee, il faut remonter à mai 1992 pour trouver d’aussi fortes augmentations des prix alimentaires en France. Une évolution inquiétante qui ne touche pas la plupart des autres pays européens.

Un mouvement qui s’étend désormais aux produits « premier prix » et devrait se poursuivre.

Selon l’étude du cabinet Nielsen, les hausses du mois de janvier ont été plus importantes dans les hypermarchés (+2,41% en moyenne) que dans les supermarchés (+2,33%), mais elles ont été plus sensibles encore dans les magasins de hard discount (+3,76%) magasins rappelons le appartenant aux principaux groupes de la distribution.

Durant le dernier mois ce sont les produits alimentaires dits de « premiers prix » (+3,63%) et ceux sous marque de distributeur (MDD) (+3,1%) qui ont enregistré les hausses les plus élevées, tandis que les produits alimentaires des grandes marques n’ont augmenté pour leur part que de 1,29%.

Toujours selon le cabinet Nielsen, les hausses de janvier ont très fortement porté sur certains produits de première nécessité : +13,17% en moyenne pour les œufs (dont +22,10% pour les premiers prix, +20,27% pour les MDD et +8,44% pour les grandes marques) et +11,44% en moyenne pour les pâtes alimentaires, (dont +28,30% pour les premiers prix, +13,11% pour les grandes marques et +12,91% pour les MDD)

En décembre dernier, les œufs et les pâtes alimentaires de premier prix avaient déjà fortement augmenté, respectivement de 21% et de plus de 30%.

Mais les hausses de janvier ont également concerné les farines et semoules (+ 6,84% en moyenne, dont +22% pour les premiers prix, +9,11% pour les MDD et +5,29% pour les grandes marques), ainsi que le beurre (+8,88% en moyenne), le riz (+7,35%), les fromages (+6,81%) et les yaourts et desserts lactés (+6%).

Selon Olivier Desforges, président de l'Institut de liaison et d'études des industries de consommation, le renchérissement des produits alimentaires devrait continuer à progresser pendant le premier semestre 2008. Nielsen prévoit également de son côté une poursuite de l'augmentation des prix des produits alimentaires en France durant les prochains mois, avec un pic à +4% en avril. Des prévisions confirmées par Michel Edouard Leclerc qui annonce de son côté de nouvelles hausses moyennes de l’ordre de 4% dans ses magasins.

Pourquoi cette flambée des prix ?

La grande distribution et la plupart des commentateurs et des médias incriminent l’augmentation des matières premières céréalières et du lait pour expliquer cette hausse vertigineuse des prix à l’étal.

Certes, en raison d’un déficit mondial de production et de stocks et de mouvements spéculatifs les cours des céréales ont connu une forte progression depuis le début de l’été 2007 (+97% pour le blé par exemple), conduisant à une augmentation des coûts de production pour les éleveurs laitiers, pour les éleveurs d’animaux destinés à la boucherie ou la production d’œufs, ainsi que pour les produits transformés à base de viande, lait, œufs et céréales.

Certes encore, du fait d’une pénurie européenne et mondiale, les cours du lait ont assez sensiblement progressé (+15 à 20%) depuis quelques mois.

Mais le poids de la hausse du prix des céréales et du lait, aussi importantes soient elle, doit à double titre être fortement relativisé :

1) Les éleveurs en particulier familiaux ne sont pas fous. Nombre d’entre eux intègrent une production de céréales sur leur exploitation et n’en

achètent sur le marché qu’en cas de nécessité (surfaces cultivées insuffisantes, mauvaise récolte, ou encore en fonction de certains besoins des animaux, mise bas, maladie,….). Ces achats ne représentent en général que 10 à 40% de la consommation de leur troupeau, voire même rien du tout pour ceux qui couvrent la totalité de leurs besoins. Si le prix des céréales a nettement augmenté il ne doit donc pas être répercuté dans la même proportion pour les produits alimentaires issus de l’élevage, loin de là;

2) La part des matières premières agricoles dans le prix de revient des produits transformés est faible voire très faible. Le blé représente par exemple 3% du prix du pain, l’augmentation du prix du blé aurait donc du se traduire par une hausse de 1,7% du prix de celui ci, alors qu’elle a
représenté plus de 7%. Même chose pour le prix du lait : Ce dernier ne rentre que pour 10 à 30% dans le prix de revient des produits laitiers transformés, les hausses ne devraient donc pas excéder 5%, très loin des 20 voire même plus de 40% enregistrés sur de nombreux produits.

A qui profitent les hausses ?

Devant la valse des étiquettes des produits alimentaires dans les grandes surfaces les paysans n’en croient toujours pas leurs yeux.

En dehors des gros céréaliers qui ont connu en 2007 une amélioration sensible de leur revenu, la plupart des autres producteurs voient en effet au mieux la rémunération de leur travail stagner et dans de nombreux cas chuter.

Les petits céréaliers par exemple n’ont pas enregistré une hausse importante de leur revenu, du fait notamment de l’envolée des produits pétroliers et des engrais.

Les éleveurs d’animaux pour la viande sont de leur côté doublement confrontés à des baisses des cours (jusqu’à - 20% pour les broutards) et à la hausse des coûts de production (gazole, engrais, compléments alimentaires pour le bétail notamment). Les éleveurs de porcs, de moutons, de bovins ont perdu entre 20 et 35% de revenu durant l’année 2007.

Si les producteurs laitiers s’en sortent actuellement un peu mieux que les autres éleveurs grâce à la hausse récente du prix du lait, cette amélioration est encore loin de rattraper les prix bas qui ont sévi durant les trois dernières années. Cette hausse ne fait par ailleurs en général que compenser l’explosion des coûts de production.

Si l’immense majorité des paysans subissent baisses des prix et de revenu et que les produits alimentaires flambent, la question se pose dès lors de savoir où va l’argent des consommateurs.

Une récente étude publiée en octobre 2007 par la documentation française apporte un éclairage décisif sur cette question en indiquant que quelque soit le niveau de valeur ajoutée des produits agricoles (produits bruts ou transformés, produits de bas de gamme ou labellisés), c’est la grande distribution et elle seule qui depuis de nombreuses années en récupère sans partage une part toujours croissante.

De 20% il y a 20 ans, la part moyenne des producteurs agricoles et des éleveurs dans le prix final de leurs produits au consommateur est passée aujourd’hui à 10%, celle des entreprises de transformation indépendantes des groupes de la distribution (dont une très large majorité de PME) de 40 à 35%, et celle des grands distributeurs de 40 à 55%.


Contrairement à une idée reçue, les aides communautaires distribuées depuis 1992 aux producteurs et éleveurs pour faire face aux baisses de prix continues ne changent rien à cette tendance. Elles sont de fait elles mêmes indirectement récupérées par les groupes de la distribution.


vendredi 22 février 2008

RECETTE : Gratin de poireau à la ricotta


pour 4 personnes

2 cuillères à soupe de raisins secs
1 kg de poireaux
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
250 g de ricotta
10 cl de crème liquide
20 g de parmesan râpé
Noix de muscade râpée
Sel, poivre

Faites gonfler les raisins secs dans un bol d'eau chaude.
Nettoyez, lavez les poireaux, séparez les verts.
Coupez les blancs en tronçons de 5 cm.
Puis plongez-les dans de l'eau bouillante pendant 10 minutes à la vapeur.
Émincez le vert.
Chauffez une sauteuse avec un filet d'huile d'olive, mettez les verts et étuvez-les doucement pendant 10 minutes environ.
Versez-le ensuite dans un saladier.
Écrasez la ricotta à la fourchette.
Égouttez les raisins secs.
Ajoutez-les ainsi que la crème et la ricotta.
Mélangez bien, ajoutez de la noix de muscade, sel et poivre.
Versez cette préparation dans des ramequins ou dans un plat à gratin.
Disposez par dessus les tronçons de blancs de poireaux et parsemez de parmesan râpé.
Faites gratiner quelques minutes sous le gril du four.
Servez tout de suite.

TOUT sur LE POIREAU


HISTOIRE

Le poireau est une plante potagère bisannuelle issue d'une variété d'ail originaire du Proche-Orient. Déjà cultivé par les Egyptiens, on dit que le pharaon Kheops offrait des bottes de poireaux pour récompenser ses meilleurs guerriers.
Les Romains en consommaient en grande quantité. Néron, qui en mangeait pour s'éclaircir la voix, fut surnommé le "porrographe". Ces mêmes Romains
l'introduisirent en Grande-Bretagne où il constitue le "légume national" gallois. Ce lien remonte à Saint David (VIème siècle), saint patron du Pays de Galles, qui aurait ordonné à des soldats combattant les Saxons de le porter afin de se reconnaître entre eux.
En France, durant des siècles, il forma la base des soupes sous le nom de "porreau" ou "pourreau" qui devint le poireau au début du XIXème siècle.

Légume d'hiver par excellence, le poireau résiste très bien au froid. Pourtant, grâce à différentes variétés, il est cultivé toute l'année.
En France, le poireau est surtout produit dans les régions Pays-de-la-Loire, Centre, Rhône-Alpes et Basse-Normandie.
De novembre à avril on trouve surtout des variétés à gros fût blanc, de 10 à 20 cm de long, à feuillage vert foncé, mais aussi des poireaux de Créances, au goût de noisette très délicat.
De mai à juillet apparaissent les poireaux nouveaux, surtout de Nantes, mesurant à peine 1 cm de diamètre, délicieux et fondants, ainsi que les poireaux
"baguettes, moins tendres, avec un petit oignon à la racine.
A partir de la mi-juillet reviennent les variétés d'hiver qui seront repiquées, elles ont davantage de goût, mais sont moins fondantes.


BIENFAITS

L'association d'un faible apport calorique (27 kcal/100 g) et d'une forte teneur en vitamine et minéraux, donne au poireau une bonne densité nutritionnelle. Il contribue ainsi à la couverture de nos besoins en certains micro-éléments sans risque d'excès énergétique.

Valeurs nutritionnelles pour 100 g
Protides 2 g
Glucides 4 g
Lipides 0,3 g
Calories 27 kcal

Le poireau est riche en pro-vitamine A et en vitamines C et E qui ont un effet protecteur anti-oxydant sur nos cellules. Le poireau a donc un rôle préventif dans l'apparition de certains cancers.

La présence de glucides spécifiques, les fructosanes, et un rapport potassium/sodium élevé, lui donne des propriétés diurétiques indéniables. Pris sous forme de bouillon notamment, il facilite l'élimination rénale.

Enfin, grâce à sa teneur élevée en fibres (3,5/100 g), il régularise le fonctionnement intestinal.


DEGUSTATION

Ces longues feuilles vertes engainantes forment à leur base un cylindre dont la partie enterrée, blanche et tendre, est la plus appréciée : c'est ce qu'on appelle le blanc de poireau.

Choisissez le poireau bien frais, lisse, de couleur soutenue, avec le feuillage dressé. La grosseur du poireau n'est pas un indicateur de sa tendreté.

Conservez-le 5 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur. Cuit, il peut se conserver 2 jours de plus dans un récipient fermé. Le poireau peut également se mettre au congélateur. Dans ce cas, il faut le blanchir quelques minutes à l'eau bouillante, le passer sous l'eau froide, l'égoutter, puis le mettre dans un sachet.

Préparez le poireau en éliminant les racines et la base, en coupant les blancs jusqu'au départ des feuilles et en le lavant sous l'eau froide en écartant les feuilles. Si vous le coupez en rondelles, mettez celles-ci dans une passoire et passez-les sous l'eau froide.

Cuisez le poireau à la vapeur une quinzaine de minutes ou blanchissez-le à l'eau bouillante salée. Il se déguste ensuite froid à la vinaigrette ou à la mayonnaise ; chaud en accompagnement de viande ou de poisson ; ou en gratin, avec une sauce blanche ou une béchamel.
Le poireau peut aussi être braisé (il s'agit de le faire "fondre" à four doux) avec du beurre ou un fond de bouillon. Il entre dans la composition des tartes, flamiches et potages d'hiver.
Enfin, vous pouvez ajouter des feuilles vertes de poireau dans votre bouquet garni et vous pouvez faire macérer une rondelle de poireau cru dans de l'huile ou du vinaigre pour parfumer votre vinaigrette.

RECETTES

Des dizaines de recettes ICI

N'oubliez pas la soirée du 26 février

Comme cela a été déjà annoncé, une soirée est organisée à la suite de la dernière distribution de la saison (vers19h45) :

- Projection du film "Bio attitude sans béatitude" (52 mn)
- Rencontre avec Daniel Vuillon créateur des AMAP en France
- Buffet convivial pour lequel chacun apporte sa contribution (plat salé ou sucré, boisson, fromage...)


Pour faciliter l'organisation (configuration de la salle, achats pour le buffet...), vous serait-il possible de me renvoyer par retour de mail (avant lundi soir) le questionnaire (il est extrêmement court) :

Je participerai à la soirée du 26/02 : OUI NON

Nombre de participants :

Nous souhaitons que cette soirée soit la plus conviviale possible et que chacun puisse mieux se connaître, pour que notre association soit plus vivante...

mercredi 20 février 2008

Les bienfaits du miel


Un dossier à consulter


Qui est notre productrice de miel ?


ALINE BONNABEL

Productrice de miel à Rabou (05)

Petite présentation

Je suis apicultrice à titre principal et je souhaite développer mon partenariat avec les Amaps pour les raisons suivantes :
- proposer mes produits dans le cadre d'un lien de confiance entre producteur et consommateur : faire découvrir mon exploitation et pouvoir décrire mon mode de production,
- constituer une petite unité de production participant à la vie locale et basée sur le respect de l'animal et de l'environnement,
- valoriser ma production et stabiliser mes prix de vente par la vente directe.

La production de miel s'effectue dès les premières floraisons et la charge de travail la plus
importante en apiculture s'échelonne de mai à fin septembre.

Comme toute activité agricole, la production en apiculture est liée aux aléas climatiques. Les différentes qualités de miel que je pourrai vous proposer varieront sensiblement d'une année à l'autre. Cette année, j'ai pu produire du miel d'acacia, de châtaignier, de montagne et de haute montagne. Tous les miels sont liquides au moment de la récolte. Le reste de l'année, ils seront crémeux à l'exception du miel d'acacia qui lui reste toujours liquide.

La mise en pot s'effectue principalement de début juin à mi-octobre. Vous pouvez m'aider dans le choix des conditionnements en m'indiquant les volumes (pots 1 kg, 500g ou 250g)
correspondants le mieux à votre consommation. Ceci me permettra une meilleure gestion des stocks d'emballage et de miel. Je reste à votre disposition pour répondre à toutes vos questions sur ces différents aspects ainsi que sur des points plus précis comme le travail avec les abeilles (l'élevage de reines, les essaims, les transhumances...), le travail en miellerie (extraction...), les travaux de l'hiver et enfin les produits de la ruche (miel, cire, venin, pollen, gelée royale,
propolis). N'hésitez pas à me rendre visite à Rabou.

Coordonnées : Le village 05400 Rabou - Tél. Fax : 04 92 24 16 45 - aline.bonnabel@orange.fr

mardi 19 février 2008

Commande de fromages de brebis



La prochaine livraison de fromage de Brebis aura lieu le 1° Avril (puis le 29 Avril).
Merci de vous inscrire le plus rapidement possible, ma boite mail reste à votre disposition, et de me donner un chèque de 30 euros mardi prochain, le 26 février, jour de la dernière distribution de légumes de la saison.
Comme vous devez le savoir les plateaux sont désormais payables à l'avance.
Bonne semaine!!

Valérie Mélikian



TOUT SUR LE KIWI




HISTOIRE

Le kiwi est un fruit de la taille d'un gros œuf, couvert d'une peau velue brun verdâtre, appelé aussi groseille de Chine. Sa chair vert clair, juteuse et
très parfumée, est légèrement acidulée.

Le kiwi pousse sur une plante grimpante originaire de Chine, l'actinidia. Des poèmes chinois datant du premier millénaire avant notre ère font mention de
cette plante. Vers 1750, le père jésuite français Chéron d'Incarville est le premier européen à avoir collecter des plants d'actinidia. Mais ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle que des pieds de cette plante furent acclimatés dans des jardins botaniques européens et qu'au milieu du XXème siècle le kiwi commença à être cultivé de façon intensive.

Le kiwi est surtout cultivé en Nouvelle-Zélande, mais aussi en Italie, aux Etats-Unis, au Japon, au Chili… La France est le deuxième producteur européen
de kiwis après l'Italie.

En France, si le kiwi est essentiellement importé de Nouvelle-Zélande durant l'été et le début de l'automne, il est produit, de novembre à mai, dans diverses régions du Sud-Ouest. Le kiwi de l'Adour (entre les Landes et les Pyrénées-Atlantiques) possède le fameux Label Rouge et, avec 20 000 tonnes
de kiwis récoltés par an, représente le quart de la production nationale.

Il existe deux grandes variétés de kiwis :
- Haward (kiwi vert) à la peau veloutée, de couleur gris-brun, à la chair vert pâle ponctuée de pépin noir.
- Zespri Gold (kiwi jaune) à la peau brune presque lisse, à la chair jaune dorée et au goût légèrement acidulé.



DEGUSTATION

Choisissez le kiwi suivant vos goûts : souple sous les doigts pour un fruit fondant et sucré, ou plus ferme pour un fruit plus acidulé. Vous pouvez aussi l'acheter bien ferme et le laisser mûrir dans la corbeille à fruits.

Conservez-le à température ambiante dans la corbeille de fruits. Placé à côté de pommes ou de bananes, il mûrit plus vite.

Consommez-le tout simplement, au petit déjeuner, en dessert ou en pause "tonus", comme un œuf à la coque : ouvert en deux et à la petite cuillère.
Il s'épluche aussi facilement et, coupé en cubes ou en rondelles, il agrémente les salades et décore les plats.

Le kiwi sert à préparer des tartes et intervient aussi en cuisine pour préparer des cailles rôties ou des côtes de porc poêlée.
On en fait également une sauce aigre-douce pour viandes et poissons froids (kiwi écrasé, crème fraîche, sauce Worcestershire, épices).


BIENFAITS

Premier atout santé du kiwi, son apport calorique modéré : il fournit 47 kcal/100 g, ce qui le situe au niveau du melon, de la clémentine ou de l'abricot.
Valeurs nutritionnelles

pour 100 g
Protides 1,1 g
Glucides 10 g
Lipides 0,6 g
Calories 47 kcal

Autre bienfait bien connu du kiwi, sa richesse en vitamine C, qui atteint le taux remarquable de 80 mg/100 g (plus que les agrumes !). Ainsi, un kiwi permet à lui seul de couvrir l'apport journalier conseillé en vitamine C. De plus, son taux est stable car le fruit est bien protégé par sa peau, en plus de la présence des acides organiques.

Le kiwi fournit aussi une quantité appréciable de vitamine E (3 mg/100 g), surtout présente dans ses petites graines.
Les vitamines A et E ont une puissante activité antioxydante, elles permettent notamment la neutralisation des radicaux libres, dont l'accumulation provoque le vieillissement cellulaire prématuré et peut favoriser les pathologies cardio-vasculaires et certains cancers.

Le kiwi apporte aussi un peu de pro vitamine A (0,05 mg/100 g), et un large éventail de vitamines du groupe B, en particulier de la vitamine B6 ou pyridoxine (qui joue un rôle important dans la synthèse des neuro-transmetteurs), et de la vitamine B9 ou acide folique (anti-anémique).

Enfin, le kiwi est riches en minéraux (notamment en potassium : 300 mg/100 g) et en fibres (2,5 g/100 g) qui stimulent efficacement et en douceur le fonctionnement intestinal.


RECETTES

Un lien pour découvrir des dizaines de recettes à base de kiwi.

dimanche 17 février 2008

Livraison de miel le mardi 19 février

Pour répondre à certaines demandes, l'apicultrice pourra vous proposer lors de la livraison de ce mardi, d'autres produits de la ruche, à savoir :

- de la propolis brute : 8 € les 10 gr.
- de la cire : 12 € le KG
- de l'hydromel : 9.50 la bouteille de 50 cl

Pour les amapiens intéressés et ne pouvant venir récupérer leur commandes ce mardi (cause vacances ou pas la bonne semaine de distribution pour les co-paniers), nous pouvons enregistrer vos commandes et vous transmettre les produits le mardi 26 février 2008.

IMPORTANT POUR LES AMAPIENS INSCRITS POUR LE CONTRAT :

Nous avons besoin d'une confirmation pour vos quantités commandées, en effet nous avons eu un souci avec une feuille de commande et nous ne voudrions oublier personne.
Merci de nous faire un retour d'email (ATTENTION de ne PAS REPONDRE A TOUS !!!!!!) avec vos quantités souhaitées.
Nous vous rappelons les possibilités pour cette commande :
MIEL DE MONTAGNE CREMEUX

1 Kg : 10.00 €
500 gr : 5.50 €

Merci d'apporter ce mardi vos contrats signés en double exemplaire.

A votre disposition pour toutes précisions.

Cordialement.
Christine et Gérard

samedi 16 février 2008

RECETTE : Duo de radis noir et carottes


Ingrédients :

* carottes : 500 g
* gingembre frais : 1 morceau
* radis noir
* citron vert : 2
* huile d'olive : 4 c. à soupe
* sel, poivre


Préparation :

Râpez à la grille fine le radis noir et les carottes.
Râpez finement le gingembre et le zeste des citrons.
Pressez le jus des citrons.
Ajoutez le gingembre et les zestes de citron aux carottes/radis noir.
Arrosez du jus de citron et de l’huile d’olive.
Salez et poivrez.
Mélangez bien et réservez au frais pendant au moins une heure avant de servir.

vendredi 15 février 2008

RECETTE : Pain de chou-fleur

Ingrédients

chou-fleur
500 g chair à saucisse
2 échalotes
2 gousses d'ail
1 oeuf
1 Cs persil haché
thym, laurier
sel, poivre
mie de pain
lait

Préparation

Faites cuire 10 mn à l'eau bouillante salée 1 chou-fleur divisé en bouquets.

Faites revenir à la poêle 500 g de chair à saucisse avec 2 échalotes et 2 gousses d'ail hachées.

Hors du feu, joignez 1 oeuf battu, sel, poivre, thym, laurier, 1 c. à soupe de persil haché et une poignée de mie de pain trempée dans du lait et pressée.

Beurrez un moule à cake, remplissez en le fond de bouquets de chou-fleur égouttés, puis ajoutez la chair à saucisse préparée et ensuite le reste de chou.

Faites cuire 30 à 35 mn au four (180°C) et au bain-marie.

Servez avec une sauce tomate.

jeudi 14 février 2008

Livraison des volailles et des oeufs


Bonjour,


La prochaine livraison de volailles/oeufs se fera le mardi 26 FEVRIER. (suivantes les 1er et 29 Avril : pas de livraison en Mars)

Pour ceux qui ont signé un contrat, merci de m'envoyer un mail en reprécisant le nombre d'oeufs ainsi que la volaille voulue cette fois et son poids approximatif avant le 22 FEVRIER.

Pour ceux qui n'ont pas signé de contrat, vous pouvez commander des volailles et/ou des oeufs.
Merci de me préciser par mail votre commande de préférence avant le 20 FEVRIER afin de laisser une plus grande marge de temps à Madame Durand.

Voici les tarifs :

POULETS :
9,5 €/kg
- 1,5 kg
- 1,8 kg
- 2,0 kg

PINTADES :
10,0 €/kg
- 1,3/1,4 kg
- 1,7/1,8 kg

LAPINS :
10,0 €/kg
- 1,2/1,3 kg

OEUFS :
1,5 € les 6

Je suis à votre disposition par mail pour toutes vos questions...
Merci et bonne journée.
Valérie Belfiore

mercredi 13 février 2008

A propos du film "Bio-attitude sans béatitude"



Réalisé par Olivier Sarrazin en 2007
Durée : 52 mn

Nous sommes plus d’un quart aujourd'hui à nous préoccuper sérieusement de ce qu’il y a dans nos assiettes...

La surexploitation des surfaces cultivables et l’industrialisation de l’agroalimentaire ont appauvri et pollué les ressources naturelles de notre planète.
Pesticides, engrais chimiques et farines animales ont contaminé nos aliments et notre santé n’est pas plus épargnée que l’environnement.

Pourtant, une petite tribu d’irréductibles « Gaulois » résiste encore à la mondialisation du secteur paysan.
Agriculteurs et éleveurs « bio », ou «
biodynamiques », réseaux alternatifs de proximité, tous pratiquent des techniques d’exploitation et de distribution différentes.
Ils respectent les
saveurs, les hommes, la nature et génèrent de l’emploi et du lien social.
Leur réussite dépend de nous, les consommateurs.


Alors, qu’attendons-nous pour soutenir cette filière novatrice ?

Sur le mode de l’enquête, ce film nous emmène à la découverte de la production bio dans plusieurs régions de France.
Sans passéisme ni béatitude, le
propos est de battre en brèche quelques rumeurs infondées qui voudraient cantonner le bio à une consommation élitiste ou
marginale.


Réservez votre soirée du 26 février



SOIREE AMAPBDM

Après la dernière distribution de la saison, vous êtes conviés à assister à la projection du film

BIO-ATTITUDE SANS BEATITUDE

suivie d'une rencontre débat avec
DANIEL VUILLON

fondateur des AMAP

Ce moment est ouvert à tous (famille, enfants, amis...)
Il se terminera autour d'un buffet convivial. Chacun peut y apporter sa contribution (plat salé ou sucré, boissons...).

MERCI par avance à tous ceux qui participeront à cette soirée.

Denise et Daniel VUILLON


Les AMAP en France (source : Wikipedia)

En 2000, Denise et Daniel Vuillon, couple de maraichers du Var à Ollioules,
rendirent visite à leur fille en stage d'architecture aux États-Unis.

En parcourant une rue à Manhattan, Daniel Vuillon aperçut des gens qui s'affairaient autour de gros paniers de légumes sur le parvis d'une
petite église. Intrigués, les Vuillon découvrirent alors un groupe de consommateurs d'AMAP/CSA que leur fermier venait de livrer en légumes
fraîchement récoltés.Ils rendirent donc visite à ce fermier à une heure de New-York, ils discutèrent de cette expérience, trouvèrent l'idée
intéressante et l’étudièrent sur place.
Suite à une réunion organisée par ATTAC à Aubagne en février 2001 sur le thème de la « malbouffe », durant laquelle les Vuillon présentèrent le concept des CSA et ses avantages, des consommateurs furent motivés.
Trois réunions se sont tenues.
Le 8 avril avait lieu le pique-nique à la ferme qui reste une étape importante dans la création de l'AMAP.
Le 17 avril 2001, le premier panier (sur un total de trente-deux) était livré par « Les Olivades » aux consommateurs d'Aubagne. Cette première distribution s'est déroulée sur un parking mis à disposition par une « amapienne ».

Estimant le contexte favorable au développement de ce type d’initiative, ces maraichers, membres de la Confédération paysanne du Var, avec d’autres associations, envisagèrent de créer une structure chargée d’accompagner les porteurs de projet AMAP dans la région.
Alliance Provence (AP) fut alors fondée le 10 mai 2001.

Seize AMAP sont ainsi créées en 2002, sur demande de consommateurs ou de producteurs, le concept se répandant par bouche-à-oreille aidé par les média.
En 2003, les fondateurs d'AP rédigent la charte des AMAP.
Les principes de cette charte sont :
* la garantie de l'éthique des pratiques agricoles et de l'éthique sociale et citoyenne ;
* des aliments de bonne qualité gustative, frais, de saison, sans pesticides, sans désherbants, ni engrais chimiques de synthèse ;

En 2006, on estime qu'il s'est créé :

* quatre-vingt AMAP en PACA ;
* quatre-vingt en région Rhône-Alpes (de nombreux projets)
* soixante en Midi Pyrénées ;
* environ trente en Île de France ;
* vingt-quatre en région Aquitaine (et trois projets)
* treize en Alsace (et trois projets)

Quelques AMAP sont nées dans d'autres régions après le premier colloque international tenu à Aubagne en février 2004.

Fin 2007, 750 AMAP approvisionnent en France environ 30 000 familles, soit 90 000 personnes.

Les bienfaits des vitamines et sels minéraux


Quelle différence entre la vitamine B2 et la vitamine B9 ?
Le calcium, ça sert à quoi au juste ?
Où trouve-t-on le plus de fer ?
Pas toujours facile de s'y retrouver dans le foisonnement d'informations sur les vitamines et minéraux.
Découvrez tous les bénéfices d'une alimentation équilibrée.


RECETTE : Crumble de kiwis



Ingrédients :

6 à 8 kiwis
2 cs de raisins secs
1 petit verre de rhum
2 cs de marmelade d’oranges
2 cs d’amandes effilées
150 g de farine
125 g d’amandes en poudre
125 g de cassonade + 2 cs
125 g de beurre mou + 20 g pour le moule

Recette :

Préchauffer le four (thermostat 7 – 210°C).
Beurrer un plat allant au four (à pie ou à gratin) avec 20 g de beurre et le saupoudrer de 2 cuillerées à soupe de cassonade.
Mettre les raisins secs dans un bol avec le rhum.
Ajouter la marmelade d’oranges et délayer.
Incorporer les amandes effilées.
Peler les kiwis, les couper en dés, puis les éparpiller dans le plat.
Verser le mélange raisins-marmelade d’oranges-amandes par-dessus.

Préparer la pâte : dans un saladier, travailler rapidement la farine, les amandes en poudre, la cassonade et le beurre mou divisé en noisettes, de manière

à former un sable grossier, un peu comme des miettes.
Répartir cette pâte sur les kiwis.

Enfourner à mi-hauteur et laisser cuire 30 minutes.
Si le dessus colore trop vite, baisser le thermostat à 6-7 (190°C) à mi-cuisson.

Servir brûlant au sortir du four en accompagnant de glace à la vanille ou de crème fleurette, ou bien tiède, ou même froid.


mardi 12 février 2008

RECETTE : Chou vert "Vite fait"


Pour 4 personnes

Ingrédients :

* 1 petit chou vert
* 500 g de chair à saucisse
* 1 oeuf
* 1 boite (moyenne) de pulpe de tomate
* 2 gousses d'ail
* 1 bouquet de persil
* 1 filet d'huile d'olive
* estragon
* sel, poivre


Préparation :

Commencez par préparer la chair à saucisse, en y ajoutant l'ail, le persil mixé et l'oeuf.
Séparez les feuilles du chou et les passer sous l'eau. Tapissez-en le fond d'un plat à gratin.
Gardez les feuilles restantes.
Recouvrez de chair à saucisse.
Nappez la viande avec la pulpe de tomate, salez et poivrer.
Coupez les feuille de choux restantes en lanières et disposez-les sur la préparation.
Parsemez d'estragon et d'un filet d'huile d'olive.
Enfourner à 180°C pendant 30 min.
On peut aussi mettre du gruyère pour les fans de fromage !

lundi 11 février 2008

Pour le mardi 12 février : quelques infos



Ce mardi nous aurons les livraisons :
- des légumes
- des kiwis
- des pommes et des poires (n'oubliez pas de rapporter les emballages)



Contrats et commandes :

- contrat légumes pour la saison printemps-été (anciens adhérents)
- contrat et commande
miel
- contrat et commande fromages de chèvre et de vache

dimanche 10 février 2008

Ici Monique, en direct de la ferme tourvaine




Bonjour,
Les mises-bas commencent, donc le travail augmente.
Et bien c'est toujours comme ça : il faut se lever de très bonne heure et se coucher très tard ; quand les nuits sont longues, elles durent en moyenne 4 heures et pas de sieste car il y a les pâtures, comme ont dit dans le midi.

Il faut accrocher ses baskets, et gérer tout ça et ne pas perdre du temps car en même temps il y a la fromagerie, aussi le camembert et le beurre, et les tommes qu'il faut préparer.
C'est plus vite fait de les manger que de les faire.
Margot va bien, elle a un caractère bien forgé : elle tire de moi, c'est mon mari qui me le dit.
En ce moment elle n'écoute pas, elle décide toute seule. S'il y a un endroit qui lui plaît plus qu'un autre, elle crie tant que je ne l'y amène pas, alors comme je l'aime énormément je faiblis, et je l'emmène. Et bien sûr Vendredi et Titi suivent car c'est Margot le chef (même le chef des chèvres !)
Je vous dis bonsoir et à la prochaine !

Monique

Margot


Titi ou Vendredi ?


vendredi 8 février 2008

CONTRAT "Légumes" saison printemps-été 2008


Vous pourrez trouver le contrat en cliquant ICI.

Pour les anciens adhérents, le renouvellement de l'abonnement se fera exclusivement les mardis 12 et 19 février.

Le contrat est à imprimer et remplir en
3 exemplaires et à rapporter à ces dates avec les 6 chèques (à l'ordre de J.P. Laget et datés du jour de la ré-inscription)

Le
mardi 26 février sera consacré aux adhérents en liste d'attente.


jeudi 7 février 2008

RECETTE : Galettes d'épinards


Préparation : 15 min
Cuisson : 20 min

Ingrédients (pour 2 personnes)

500 g d'épinards en branche
50 g de beurre
35 g de farine
2 œufs
2 fines tranches de jambon
3 cuillères à soupe d'huile
Noix de muscade
Sel et poivre

Préparation

Lavez puis hachez grossièrement les épinards et faites-les sécher dans une casserole sur le feu en remuant de temps en temps.
Hachez aussi le jambon, à la main ou au mixeur.
Mélangez-les avec le jambon mouliné fin, la farine, les œufs, le beurre, du sel, du poivre et de la noix de muscade râpée.
Laissez cuire dans la casserole durant 10 min puis laissez refroidir.
Faites chauffer une grande poêle avec un peu d'huile.
Formez des galettes avec la préparation, puis faites-les cuire 5 min de chaque côté dans la poêle.
Servez chaud, nature ou accompagné d'un coulis de tomates ou d'une sauce au fromage blanc et aux herbes par exemple.

RECETTE : Galettes de poireaux


Préparation : 10 min
Cuisson : 10 min

Ingrédients (pour 4 personnes)

4 poireaux
6 cuill. à soupe de farine
2 œufs
3 cuill. à soupe d'huile
20 cl de lait
1 pincée de noix de muscade râpée
Sel, poivre

Préparation

Laver et hacher les poireaux finement.
Faire une pâte à crêpe avec les œufs, 1 cuillère soupe d'huile, sel, poivre, la farine, le lait et un peu de muscade.
Ajouter les poireaux et mélanger, ajouter du lait si nécessaire.
Faire cuire des petites crêpes de 5 mm d'épaisseur dans une poêle chaude huilée, environ 5 min par face à feu doux.
Servir avec une vinaigrette, une sauce au fromage blanc ou de la sauce soja.

RECETTE : Salade de chou rouge aux pommes et aux raisins

INGREDIENTS :

1/4 de chou rouge
2 cuillers à soupe de raisins secs
1 pomme Granny Smith ou Gala
5 cuillers à soupe de fromage blanc à 0%
1 jus de citron
2 cuillères à soupe d'huile, sésame ou arachide
1 poignée de noix ou d'amandes
des graines de sésame
herbes : ciboulette, persil...
sel et poivre

PREPARATION :

Couper le chou et l'émincer finement à l'aide du robot-trancheur;
Le faire cuire à la vapeur 5 minutes pour faciliter la digestion;
Dès que le chou est refroidi, y ajouter le fromage blanc, le jus de citron, l'huile, le sel et le poivre, mélanger délicatement;
Dans le plat de service, ajouter ensuite les raisins, la pomme coupée en morceaux ou en lamelles, les noix ou les amandes, parsemer le tout avec des graines de sésame et les herbes hachées;
Servir, ce plat se déguste frais.

mercredi 6 février 2008

TOUT SUR L'OIGNON


Histoire

Originaire d'Asie centrale, l'oignon est cultivé depuis plus de 5 000 ans. Il était très apprécié des Egyptiens, surtout cru, et il possédait aux yeux des Grecs de grandes vertus thérapeutiques. Depuis la fin du Moyen Age en Europe, surtout dans les pays du Nord et de l'Est, c'est l'un des piliers de la cuisine et de l'alimentation. Dans les pays méditerranéens, on le mange surtout cru, d'une variété douce.

En France, l'oignon est essentiellement cultivé dans l'est de la France, mais aussi en Bretagne et dans le Nord. Signe de qualité, "l'oignon doux des Cévennes" vient d'obtenir l'Appellation d'origine contrôlée" (AOC). On en importe des Pays-Bas, d'Italie, d'Espagne et d'Egypte.



L'oignon est une plante potagère dont le bulbe, d'une saveur et d'une odeur forte, est très employé en cuisine. Les variétés d'oignons se distinguent par
leur couleur et leur période de production :
- les oignons blancs sont des primeurs récoltés avant complète maturité. Ils ne se conservent pas longtemps et sont disponible d'avril à septembre.
- les petits oignons blancs sont vendus en bottes d'avril à juillet ou au poids en septembre.
- les oignons jaunes sont disponibles toutes l'année, ils sont récoltés en août et conservés entre -3 et 0°C, équeutés et secs, pour la consommation hivernale.
- les oignons rouges, plus rares, sont vendus de juin à mars.



Bienfaits

Bien que généralement consommé en petites quantité, l'oignon présente de nombreux atouts nutritionnels : il est riche en vitamine C, contient de nombreux minéraux et oligo-éléments (aux propriétés immunitaires et anti-oxydantes), tout en étant faible en calories. Il a fait l'objet de plusieurs études récentes qui ont mis en évidence diverses actions bénéfiques pour la santé :
- action diurétique : il aide à éliminer grâce notamment à la présence de glucides particuliers (les fructosanes) dans le bulbe.
- action hypoglycémiante : il s'oppose à une élévation excessive du taux de sucre dans le sang grâce à certains constituants soufrés et une amine spécifique (la diphénylamine).
- action bactériostatique : frais, il s'oppose à la prolifération microbienne, et peut même jouer un rôle anti-bactérien.
- action bénéfique pour le système cardio-vasculaire : la consommation quotidienne de 200 g d'oignons crus permet de diminuer l'agrégation plaquettaire
sanguine et donc protège des risques de formation de caillots et d'obstruction des vaisseaux.

Dégustation

Choisissez les oignons blancs quand leurs feuilles sont encore vertes, c'est un signe de fraîcheur. Attention, ces oignons frais ne se conservent pas plus d'une semaine au réfrigérateur.
Débarrassez-les de leur feuilles, de leur racines et passez les sous l'eau : ils sont prêt à être dégustés en apéritif ou en salade. Ceux d'août dans le Midi, frais et croquants, sont très savoureux.


Choisissez les oignons jaunes en fonction de leur utilisation : les gros oignons doux de Valence pour les farcir ; les petits oignons grelots comme garniture ; les oignons forts (la variété "Paille des vertus" est la plus courante), pour faire des soupes, des tartes, des purées et bien sûr des plats mijotés (piqué de clous de girofle, il donne du goût à un pot-au-feu ou un bouillon).
Attention, les oignons secs se consomment cuits : crus ils peuvent être indigestes. Conservez-les dans un endroit sec et à l'abri de la lumière, sous peine de les voir germer ou moisir.

Enfin, sachez que les oignons rouges se mangent surtout crus, car cuits ils sont plus fades que les autres avec une saveur un peu sucrée.


Et aussi...

Pour éplucher les oignons sans trop pleurer, faites-le sous l'eau du robinet ou dans une bassine d'eau. Ou bien, faites-le avec des lunettes de piscine :
c'est 100 % efficace et le succès est garanti auprès des enfants.

Pour hacher un oignon, coupez-le en 2, posez les 2 moitiés à plat et taillez-les en fines tranches verticales, puis en fines tranches horizontales.